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Doc, le coq érudit

Sagesse

Satanées &

Gallinacées !

A celui qui veut être sage…

 

J’ai rencontré cet homme.

Allant çà et là, la mémoire en vadrouille et le cœur en baluchon, il vivait une vie presque posthume, à quelques battements de cœurs de la fin.

L’âge lui apportait la folle dégénérescence qui permet tout.

La sagesse inconsciente du fou ; entre conscience de n’être rien et inconscience de pouvoir tout.

Il était barricadé en lui-même, avec pour seul objectif inconnu de lui-même : vivre plus loin.

Et si c’était ça la sagesse ?

Vivre des instants uniques et éphémères, guidés par une envie soudaine et sitôt oubliés.

Une sorte d’idéal de vie offert par la vie qui s’enfuit...

 

J’ai rencontré cet homme avant.

Allant de l’avant, le flair en vadrouille et la connaissance en baluchon, il vivait une vie de recherche, rangeait savamment l’«être», derrière le «savoir».

La science lui apportait les hypothèses qui expliquent tout.

La sagesse du scientifique ; entre expérimentations conscientes et résultats parfois inconscients.

Il était fasciné par l’érudition, n’avait pour seul objectif que d’en savoir plus.

Et si c’était ça la sagesse ?

Vivre et écrire l’Histoire, guidé par l’intuition et la fierté de la trouvaille.

Une sorte d’idéal de vie encyclopédique à offrir à ses pairs…

 

J’ai rencontré cet homme encore avant.

Allant vers les autres, la conversation en vadrouille et la compassion en baluchon, il vivait une vie de rencontre, plaçant autrui, au-dessus et avant tout.

Les autres lui apportaient une ouverture qui éclaire tout.

La sagesse de la société, entre débats conscients et attirances inconscientes.

Il était un Socrate faisant naître et évoluer les pensées du groupe, objectif communication !

Et si c’était ça la sagesse ?

Vivre par et pour les autres, oubliant l’individu pour faire briller la société.

Une sorte d’idéal de vie au pluriel, ou le singulier n’existe plus…

 

Swing

Sagesse


La sagesse ?
Est-ce la bonne action qui fait le tapin ou
La prostituée au trottoir du paradis ?

La sagesse ?
Est-ce  la politesse qui n'a plus un radis
Quand la quête de la révolte lui demande secours ?
 
La sagesse ?
Est-ce le confort intellectuel et bourgeois
Que prennent les partisans qui ne font plus de choix ?
 
La sagesse ?
Est-ce cette caricature de vie crédule
qui ne connait que le chemin des habitudes ?
 
La sagesse?
Est-ce le sage S qui se glisse derrière les mots
Pour les rendre multiples et nombreux ?
 
La sagesse ?
Est-ce ce grand sage faisant savamment le singe épris
D'ombres chinoises d'un mime trop bien appris ?
 
La sagesse ?
Est-ce être sans désir, et bienheureux tel la belle tête De veau aux narines persillées s'affichant à l'étalage ?
 
La sagesse ?
Est-ce être un sacré point d'interrogation
Au beau milieu des points d'exclamation ?
 
La sagesse ?
Est-ce un doute qui devient vivant et frais
Dans des amours en quête d'harmonie ?

 

La sagesse ?

Est-elle à la hauteur de notre brouette ?

On y met à l'intérieur
Tous nos rêves d'ailleurs
Et nos semences de bien-être...

 

Uppercut

La sagesse

 

Qu’elle est belle la qualité,

Celle en proie à la sérénité,

Celle qui semble tout apaiser,

Même en cas de conflit de loyauté.

 

Telle une caresse, la sagesse,

Vient à point des difficultés,

Quand bien même personne ne peut s’opposer,

A tant de vices et de complexité.

 

Elle est cet état à atteindre,

Mais il ne faut pas craindre,

Elle est accessible,

Pas pour le moins indicible.

 

Laissons là s’emparer de notre esprit,

Laissons là nous guider au détriment du mépris,

Laissons là s’installer tout au long d’une vie.

 

Frappée

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