Silhouette, la poulette rêveuse
Rêve
Un rêve ?
C’est cet instant
Juste avant le sommeil,
Où tout devient rien,
Où les couleurs n'en sont plus.
Les inexplicables entrelacs de la conscience
S'emmêlent, se nattent et frisent.
Je vis l'instant
Mais ce n'est pas moi.
C'est lui, c'est elle,
Tout à la fois témoin et acteur.
J'ai les émotions en ébullition
Et le lait qui déborde.
Le temps s'étiole,
l'espace s'éffiloche.
Je suis là et ailleurs,
Mais dans la meme pièce.
Sans que je m'étonne,
Les bruits s'estompent
Et l’on ferme la porte...
...Je me suis endormie !
Swing
Pensées oniriques
Le rêve nous inspire,
On le respire.
Il est à notre tendre hauteur,
Celui du bonheur.
Le rêve,
C'est souvent trêve,
Dans ces vies,
Aux milles péripéties.
Il est cette échappatoire,
Qui laisse entrevoir, l'espoir.
Le rêve nous tient en vie,
Par lui,
On s'oublie avec parcimonie.
Frappée

Rêve de paradis perdus
Rêvez et vous serez l’amant,
Voguant libre et fier sur l’étoile
Du berger au clair firmament.
Là-haut, au bout du bout des yeux,
On vit dans sa propre toile
De folles descentes vertigineuses….
On est couleurs, formes ou rires..
Et dans ce zéphyr infini,
La vie devient rêve de soupirs.
On y danse une farandole
Où EVE et ICARE unis
Nous offrent un paradis frivole…
Uppercut
Envolée
Son lui à elle,
C’est ceinture et violence
Dans d’atténuantes circonstances.
Son lui à elle,
C’est insultes et amours rances
Puis d’interminables réminiscences...
Alors quand vient le soir,
Elle s’enfuit avec un autre !
Envolée, sa elle à lui…
Elle devient son aile, à l’autre !
Morphée la prend par la main et lui fait parcourir son monde…
Son monde de marchands de sable tellement mouvants
Qu’elle s’enlise dans une irréalité palpable.
Elle passe d’un univers à l’autre en un clin d’imagination,
Vit mille vies aux textures nuageuses,
Tantôt grumeleuses tantôt duveteuses,
Elle échappe à des mains surgies de nulle part
Lutte contre ses croque-mitaines,
Gagne et recommence la partie trente fois pour gagner encore…
Elle grimpe un sommet sans effort jusqu’à un petit arbre penché
S’assois sous les branches qui ploient de tant de compassion
Autour du couple de rêveurs retrouvés.
Ils s’extasient d’un coucher de soleil dessiné de leurs mains
Et s’endorment là, leurs consciences à leurs pieds.
Le réveil est doux comme un coup de poing.
Le lendemain est une autre irréalité tout aussi palpable.
Sa vie à elle,
C’est son lui et ses souffrances,
Toute une panoplie de déchéances.
Sa vie à elle,
C’est colère et désespérance
Et toute une nuée de dépendances...
Alors quand vient le soir
Elle se couche tôt,
Abandonne le cauchemar…
Pour s’envoler et ne pas revenir de sitôt !
Swing

Satanées &
Gallinacées !
