top of page

Baroque, notre coq sentimental

Émotion

Tour d’horizon

 

Vous tapez du poing sur la table

Et vous vous levez en un bond.

La colère vous rend animal,

Vous quittez la salle furibond…

 

Et soudain, la peur vous prend là,

Vous plaque au mur et en rigole.

Vous en devenez sa bestiole,

Sa chose et elle vous met à plat…

 

Vous êtes tellement sonné

Que le dégout prend le relais,

Empoigne vos tripes bernées.

La nausée surgit sans délai…

 

Une fois tous vos remords vomis,

C’est la tristesse qui vous brûle,

S’empare de vos nuits insomnies

Et consume tout, sans calcul…

 

Vous pensez n’être plus rien mais,

Surprise! Vous restez bouche bée…

L’inattendu vous tend la main,

Vous en êtes déconcerté…

 

Ô joie ! C’est à vous de la prendre

Cette émotion qui sans surprendre

Vous fait pleurer sans retenue

Et ouvre vos yeux : bienvenue !

 

Swing

Aliéné, qu'il était.

 

Cet enfant doux et convaincu, 

S'est retrouvé d'un coup perdu,

Dans le tourbillon de la vie,

D'un adulte en folie.

 

On lui a construit un passé, 

Qui ne provenait pas de ses propres pensées, 

Enfant soldat,

Crier ne suffira pas ! 

 

On a mal pour ces silences, 

Pour ces innombrables absences,

Cette enfance, à jamais, bafouée,

Au nom d'une guerre de loyauté. 

 

Frappée

La sobriété du secret
 

C’est avec toute la pudeur

Qu’on prête à ces très grands frissons,

Qu’un jour il annonce à sa sœur

Le fond de son émotion.

 

Il portait cette boule au cœur

Qui parfois sautait à la gorge

En une voix à haut-le-cœur

Un mensong’ dont il se dégorge…

 

Ce jour-là, son timbre teinté

D’un bleu des grandes profondeurs,

Confia avec honnêteté

Le Vrai dans toute sa candeur.

 

Le temps s’arrêta un instant

Pour apprécier la retenue

De ce secret qui, mis à nu,

Désormais symbolisait tant…

 

Swing

Emotions à tiroirs

 

Le frère d’ISTHAR s' appelait EMOS.

Quand ISTHAR était sur sa balançoire

EMOS la poussait,fasciné,sans mots.

Son émotion était un encensoir…

 

A la pointe de sa passion,

Il la voyait en pâmoison,

Son vif sang ne faisait qu’un tour.

Il pleurait sans aucun détour...

 

Ses larmes quelquefois

De dépit ou de joie,

Le transformait sans voix

En un chien aux abois.

 

Triste,joyeux,

Fou ou possédé,

EMOS ,aux dieux

Dira adieu....

 

Et solitaire,son éternité durant,

Il prendra le chemin des émotifs sans rang !

 

Uppercut

Satanées &

Gallinacées !

© 2014 pondu par Uppercut & Swing & Wix.com

bottom of page